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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/183

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MARIE CALUMET.

avaient attiré sur sa tête les foudres de l’ire de son oncle et curé.

À chaque réprimande, la jeune fille promettait de s’amender, mais autant en apportait le vent, et c’était toujours à recommencer.

Un jour même, le curé Flavel ne connut pas de bornes à son saint courroux, et peu s’en fallut que la petite ne fût bannie du foyer où elle avait filé de si belles années.

Le curé Flavel, un soir, avait été mandé en toute hâte auprès d’un pauvre diable dont la boîte crânienne venait d’être fracassée par une ruade de bête vicieuse. Au moment où l’on avait frappé à sa porte, il était à lire la Sainte Bible, version de J. F. Ostervald.

Il partit en toute hâte, prenant à