Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
207
MARIE CALUMET.

Mais non, il avait donné à son adversaire une leçon que celui-ci se rappellerait longtemps.

Le sang avait coulé : pour Narcisse, l’honneur était satisfait.

Jamais ne s’effacerait de la mémoire du bedeau l’humiliation d’avoir subi la vue de Marie Calumet, dans la position odieuse où elle l’avait trouvé.

Dès lors, toute réconciliation devenait infaisable. Autant eut valu demander aux deux prétendants de renoncer à leurs droits. Et certes, ni l’un ni l’autre n’y étaient disposés.

Et les deux sujets du curé, quoique attachés à une maison si sainte, se contemplèrent dorénavant comme deux chiens de faïence.

Cette affaire avait plongé l’âme naïve