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MARIE CALUMET.

de Marie Calumet dans un grand état de perplexité.

Avec des tendances philosophiques qu’on n’aurait vraiment pas supposées dans un tel corps, la servante du curé aimait à s’enquérir sur le quia de chaque chose.

Narcisse et Zéphirin s’étaient frotté les oreilles, il n’y avait pas là l’ombre d’un doute. Elle avait bel et bien vu le sang pisser des narines du bedeau et l’un de ses yeux louches mis au beurre noir, ce qui le faisait regarder tout drôle.

Mais pourquoi s’étaient-ils battus ?

Voilà ce que Marie Calumet voulait savoir. Car enfin, l’on ne se bat pas que pour des prunes, et si les deux hommes s’étaient rossés sans pitié, c’est