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MARIE CALUMET.

— Toé d’abord, dit-il, en te tournant vers le bedeau, tu vas m’faire le plaisir de t’en aller à l’église sonner l’angélus. Il commence à être temps.

— J’y vas, m’sieu le curé, se contenta de répliquer le bedeau, en jetant un malicieux regard de triomphe sur son rival malheureux.

Marie Calumet éclata en sanglots.

Alors le curé, Suzon, et l’homme engagé se mirent en quatre pour lui faire comprendre que si Narcisse lui avait dit qu’il l’aimait c’est qu’il voulait la courtiser et ensuite l’épouser. Mais cette idée de mariage ne pouvait entrer dans l’esprit de Marie Calumet.

Allons donc ! qui pouvait songer à épouser une fille de son âge, déjà quarante ans ? Quoiqu’il en soit, si jamais