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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/276

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MARIE CALUMET.

presbytère, le sermon de monsieur le curé, la lutte avec le taureau, la visite pastorale, les éloges de l’évêque, la sainte pisse à Monseigneur, la mort du petit goret, la déclaration d’amour de Narcisse, bref, la moitié en était de trop pour mettre Marie Calumet sens dessus dessous.

Ah ! si elle eût pu soulever un coin du rideau de l’avenir, si elle eût entrevu tout ce que lui recelait de joies, de tendresses, de dangers ce destin mystérieux ?

Mon héroïne, depuis plusieurs années déjà, chaque fois qu’elle voyait une photographie, devenait toute songeuse. Immobile, l’index sur la joue, une lueur d’envie dans le regard, elle couvait des yeux le zinc ou le carton.