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MARIE CALUMET.

Cela faisait penser aux galopins loqueteux qui, par les soirs de Noël, le nez collé aux vitrines, les pieds dans la neige, dévorent de désir les bonshommes de pâte et les animaux en sucre colorié ; ou encore à ces autres enfants, les femmes, ravies en extase devant les pierreries rutilant de mille feux sur le velours sombre des magasins de bijouteries.

Depuis deux jours surtout, Marie Calumet vivait dans les nuages ; le personnel du presbytère en était intrigué.

Pour tous, la servante du curé se ressentait des effets des derniers événements. Qui eut pensé, en effet, que toute la cause du trouble mental de Marie Calumet résidait dans la photographie ?