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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/279

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MARIE CALUMET.

humblement, n’est pas décente.

Mais que les vétilleux et les maniérés, s’ils ne sont pas contents, se bouchent les yeux en ayant soin de ne pas écarter les doigts comme les mijaurées au spectacle.

On m’en voudra peut-être, on jettera les hauts cris on me traînera aux gémonies.

Ma foi, tant pis, je me dois à la vérité et je dirai tout.

Un matin donc, Marie Calumet s’était éveillée en retard. Hantée par la marotte qui ne la quittait plus, elle s’habilla en un tour de mains, et descendit dans la salle à manger où le curé était à déjeuner.

— Juste Ciel ! s’exclama celui-ci.

Suffoqué par l’émotion, il s’enfouit la