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MARIE CALUMET.

Eh ! oui, ce n’était que trop vrai.

Elle avait des absences surprenantes.

— Marie, lui disait le curé, apportez-moé du café.

Et Marie n’avait rien de plus empressé que de passer la moutarde au curé.

— Du sucre, Marie.

Et Marie présentait le sel.

S’il fallait rappeler toutes les étourderies de la pauvre fille, cette semaine-là, je n’en finirais plus.

Tenez, un matin que le curé demandait du miel, — il adorait le miel, le curé Flavel — Marie Calumet avec un aplomb à tout casser, descend à la cave, cherche durant dix longues minutes, et remonte avec une bouteille de vin de rhubarbe.

Une autre. La chose, je l’avoue très