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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/282

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MARIE CALUMET.

qu’un de ce malheur, cela l’eut soulagé ; telle la femme atteinte dans sa pudeur fait retomber sur un autre le poids de sa faute. Mais non, elle seule était responsable de l’escapade, et elle ne pouvait en charger les conséquences sur qui que ce fût.

Après cette folle équipée, il n’y eut plus que l’incommensurable dévouement de Marie Calumet pour la retenir auprès du curé ; sans quoi, elle eut à jamais disparu de sa présence.

Suzon avait trouvé moyen de se faire raconter l’aventure. Elle ne manqua pas d’en parler au fils du forgeron.

Celui-ci, naturellement, répéta la chose à Zéphirin qui, avec une joie haineuse, la communiqua à Narcisse. Le secret était trop bien gardé. Deux