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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/328

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MARIE CALUMET.

ils n’avaient qu’à éteindre un feu de cheminée. Ils retournèrent à leur poste du carré Chaboillez, qu’on appelait le Héros.

Poursuivant sa route, Marie Calumet s’arrêta tout à coup devant la vitrine d’un magasin de nouveautés. Quelque chose de monstrueux avait frappé ses regards.

Qu’on s’imagine une cloche démesurée de trois pieds de diamètre par trois de hauteur, une espèce de squelette de jupon bouffant en fil de fer. Elle se rapprocha et épela les grosses lettres d’une pancarte :

BALLON À VENDRE,
À TRÈS BON MARCHÉ !

— Pourquoi faire c’te ballon ? pensa mon amie.

Un moment, elle réfléchit…