Aller au contenu

Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/338

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
316
MARIE CALUMET.

fondu dans un aria inextricable.

Comme il convenait à leur rang, les derniers arrivés, les retardataires exceptés, sur le théâtre de la fête champêtre, furent les curés Flavel et Leblanc. Ils étaient accompagnés d’une partie de la domesticité du château, je veux dire du presbytère.

Dans sa robe de mousseline blanche, pincée à la taille par un ruban de satin magenta, la nièce du curé était séduisante à croquer.

La petite parlait à tort et à travers. Elle débordait d’une gaieté folle. À la pensée de cette partie de plaisir, aux côtés de son bon ami, elle ne se sentait pas d’aise. Et puis, on ne sait pas, elle comptait sur les délices et le mystère des imprévus.