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MARIE CALUMET.

Et sans rien ajouter, il sortit par l’autre porte donnant sur la cour.

La veille du mariage, quinze jours plus tard, le notaire Ménard frappait au presbytère.

Seul notaire dans la paroisse, Maître Ménard ne craignait pas la concurrence. Aussi ne se dérangeait-il que très rarement. C’était à son étude que se passaient tous les actes. Mais pour le curé Flavel ou Marie Calumet, ce n’était plus la même chose : il leur devait des égards. Voilà pourquoi il s’était rendu au presbytère.

Et tout en s’informant de la santé des gens de la maison, et en félicitant Marie Calumet, le notaire prit deux grandes feuilles de papier auxquelles il imprima, avec le pouce, une large