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MARIE CALUMET.

ment ? Car enfin ! que vouliez-vous qu’il fît ? Sa ménagère et son homme engagé se mariaient. Ils vivaient au presbytère. Pas d’autre demeure. D’un autre côté, se marier et ne pas faire de noces, c’était impossible. Il ne fallait pas y songer. Le jonc de mariage et les noces c’est tout un. Voilà ce qu’avait compris le curé Flavel.

Quoiqu’il en fût, Marie Calumet chargea Suzon de sonder les dispositions du brave homme. L’espiègle enfant s’était bourré la tête d’arguments qu’elle regardait comme irréfutables.

Tandis que le curé était penché sur sa table de travail, Suzon s’approcha derrière, sur la pointe des pieds, et mit ses deux mains sur les yeux de son oncle.