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MARIE CALUMET.

— C’est toé, Suzon ?

— Oui, c’est moé, mon oncle, fit-elle, câline.

Et avant même qu’elle eût eu le temps de prononcer le premier mot de son plaidoyer :

— Dis don, Suzon, Marie Calumet et Narcisse se marient ? Fort bien, mais ousque vont se faire les noces ?

— Je venais justement pour…

— Alors, j’ai songé que le bon Dieu ne m’en voudrait pas trop si je faisais faire les noces dans mon presbytère.

— Ça, par exemple, c’est une idée, m’sieu le curé ! s’écria Suzon en battant joyeusement des mains et en sautant de plaisir.

Et sans en attendre davantage, elle