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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/393

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MARIE CALUMET.

ment du poêle. Déjà, il avait le couvercle de la marmite dans laquelle cuisait le ragoût de pattes de cochon, lorsque Marie Calumet entra.

Zéphirin rougit et dissimula prestement sa bouteille sous sa bougrine.

— Bonjour, m’sieu Zéphirin, dit-elle.

La mariée l’avait bien vu rougir, mais elle mit cela sur le compte de l’émotion.

— Bonjour, mamzelle, pardonnez, j’veux dire madame. Vous avez là un ragoût qui sent bougrement bon.

— Pas vrai ? vous y goûterez.

— Ben des rémerciements.

On appelait Marie Calumet dans la pièce voisine.

Zéphirin ne perdit pas de temps. Il versa le contenu de l’infusion dans la