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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/394

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MARIE CALUMET.

marmite, replaça le couvercle, et se sauva dans la cour en évitant toute rencontre importune.

— À c’t’ heure, dit-il, si vous creyez, vous autres, que j’men vas manger de c’te cochonnerie-là…

À cinq heures, les invités commencèrent à arriver.

D’abord, monsieur le maire avec son nez en saxophone, ses cheveux jaunes collés aux tempes, son crâne luisant, et sa redingote verte et lustrée qui lui pétait sur le ventre. À son bras était accrochée madame la mairesse, grassouillette, femme très dévote, égrenant tantôt des chapelets, tantôt des commérages.

On vit ensuite entrer successivement : le notaire, asthmatique, raide dans son