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MARIE CALUMET.

avait demandé l’aide de deux voisines. Marie Calumet eut bien désiré servir elle-même ce repas de noces, mais on lui fit comprendre, quoique difficilement, que ce n’eût pas été convenable.

Suzon prenant sa fonction au sérieux, répondit :

— Eh ben, m’sieu le curé, on a, à part de ce que vous avez mangé, du ragoût de pattes de cochon avec des boulettes, des tourquières, du lard chaud, du lard froid, un roast beef, un p’tit cochon de lait, de la gourgane, des guertons, des galettes de sarrazin, du dinde avec du fort, des pâtés au poulet, des prâlines, des beignes, du blanc-mange, des crackers, de la custard, des grands-pères, des nourolles, de la compote aux ci-