Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
79
MARIE CALUMET.

d’une main, et de l’autre, un de ces petits bancs dont on se sert à la campagne pour traire les vaches.

— Bonjour, m’sieu Narcisse, fit-elle. Un beau temps…

— Oh ! oui, mamzelle.

— On va abattre ben de l’ouvrage, aujourd’hui.

— Oh ! oui, mamzelle.

— Si vous étiez ben aimable, m’sieu Narcisse, vous iriez cri mes vaches qui ont fiché le camp dans le clos du voisin. Les bouffresses, a sont passées par la barrière qu’a été laissée ouverte.

Les voyez-vous, là-bas, qui sont allées rejoindre le taureau de M. Beauséjour ?

— Ben sûr, que j’vas y aller, s’empressa de répondre Narcisse en simulant l’assurance.