Page:Girardin - La Canne de M. de Balzac.djvu/110

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être invisible à volonté, mais il se demandait à quoi cette puissance lui servirait ?

— Comment, par exemple, se disait-il, à moins d’aller dévaliser les maisons, ce don me mènera-t-il à faire fortune ?

Une circonstance vint heureusement répondre à cette question.


XI

UN BEAU HASARD


Sur ces entrefaites, Tancrède reçut une lettre de sa mère — qui d’abord lui demandait pardon de l’avoir fait si beau — et qui ensuite le recommandait, en dernière espérance, à M. ***, ministre de ***, auprès duquel elle avait un protecteur tout-puissant.

Tancrède alla se faire protéger chez le protecteur, qui le protégea, et qui ne fit en cela rien d’extraordinaire, car il avait un bureau