elle-même… Oh ! quel bonheur !… c’est le don que je choisirais….
Et voilà cette grande colère qui s’évapore en rêverie.
Puis sa gaieté revient.
— Je veux aller à l’Opéra, dit Tancrède, exprès pour ne pas la regarder, cette stupide Virginie ; nous verrons si son mari le remarquera.
Tancrède arrive à l’Opéra.
— M. de Balzac n’est point ici ce soir, se dit-il ; tant pis, cet homme et sa canne m’intéressent.
Tancrède s’assied à l’orchestre ; il lève les yeux. M. de Balzac est en face de lui avec sa canne.
— Ah ! voilà M. de Balzac ! je ne l’ai pas vu entrer. C’est singulier.
Mademoiselle *** danse un pas avec M. ***. M. de Balzac se lève.
Tancrède, voyant bien que ces deux danseurs ne sont pas très-remarquables, se remet à regarder M. de Balzac.