M. de Balzac a disparu, et cependant personne n’est sorti de sa loge.
La porte n’a pas même été ouverte.
Mesdemoiselles Essler viennent danser ce joli pas fraternel si élégant, si gracieux.
Tancrède les admire d’abord, puis, préoccupé de la fuite de M. de Balzac, il regarde de nouveau du côté de sa loge.
Ô surprise ! M. de Balzac est assis à sa place… il est là avec sa canne, comme s’il y avait toujours été. Tancrède croit avoir le délire.
Mesdemoiselles Essler dansent, puis elles s’envolent, leur pas est fini.
Ô merveille ! M. de Balzac n’est plus là… s’est-il donc envolé avec elles ?
Tancrède est de plus en plus intrigué.
D’abord il s’agite, il s’émeut, tout son être frissonne comme à l’approche d’un grand événement ; ensuite il s’arme de résolution, il se pose en face de la loge où était naguère M. de Balzac, et là il reste immobile, en arrêt devant le mystère pour le forcer à se révéler. Il regarde, il épie, il observe, il fait passer toute la force