Page:Giraud - Héros et Pierrots, 1898.djvu/16

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A Louis Delattre.

Je vois, dans un jardin frileux
Dont la fine ramure noire,
Sous des bourgeons roses et bleus,
S’orne d’un printemps illusoire,

Dans un grand jardin sérieux
Où, près des charmilles lassées,
Pleure en jets d’eau mystérieux
Le sang des fontaines blessées,