Page:Giraud - Héros et Pierrots, 1898.djvu/212

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Pourquoi vais-je là-bas ? Je ne suis plus mon maître,
Et j’obéis. A qui ? Je ne sais.

ARLEQUIN (de ioin)
La ho la !

PIERROT

C’est la jeunesse. Rien que cela, que cela !
Le rêve le plus fier vaut-il que l’on dédaigne
La naïve douleur d’un cœur jeune et qui saigne ?
Vivre et rêver ! Rêver ou vivre ? Il faut choisir.

(Il sonne à la porte d’Eliane.)