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Permettez, ô mon Dieu ! que le sang de mes plaies
Fasse mûrir un soir des mûres dans les haies
Que doit frôler son culte ineffable et trompeur !
Et laissez les moins fiers de vos anges descendre
Sur mon isolement, pour m’empêcher d’entendre
Les pas de ces passants qui battent dans mon cœur !