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Page:Giraudoux - Amphitryon 38, 33e édition.djvu/201

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JUPITER. — C’est ton dernier mot ? Tu tiens à engager la bataille avec moi ?

AMPHITRYON. — S’il le faut, oui.

JUPITER. — Je pense que tu es un général suffisamment intelligent pour ne t’y hasarder qu’avec des armes égales aux miennes. C’est l’a b c de la tactique.

AMPHITRYON. — J’ai ces armes.

JUPITER. — Quelles armes ?

AMPHITRYON. — J’ai Alcmène.

JUPITER. — Eh bien, ne perdons pas une minute. Je les attends de pied ferme, tes armes. Je te prie même de me laisser avec elles. Viens ici, Alcmène. Vous deux, disparaissez.



Scène V