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FONTRANGES AU NIAGARA

sentiment d’une injustice, d’une duperie. Dans le combat que l’homme, ou l’enfant, livre à la mort, il voyait au contraire un duel précis, d’où l’homme doit de toute façon sortir victorieux, par la défaite ou par le triomphe, alors qu’il n’est peut-être pas très légitime d’avoir convié chevaux, chiens et chevreuils à s’offrir dans un sacrifice pour eux-mêmes inutiles. Fontranges était quelque peu hérétique sur ce point. Envers toutes ces petites vies

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