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FONTRANGES AU NIAGARA

animales qui s’éteignaient pour gonfler une éternité dont elles ne profiteraient point, le procédé vraiment n’était qu’à demi loyal, et la vraie justice eût été l’homme mortel au milieu des faisans et des cerfs immortels. Pendant la guerre aussi, malgré le déchirement que lui causaient les morts des Français, il éprouvait un peu de ce remords et de cette humiliation quand c’étaient les Anglais, ou les Portugais, ou les Italiens que l’on chargeait cette

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