Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/198

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seul était sincère, lui seul ne mentait pas, et, bien que parfois il sourit, j’accaptai de lui toute pitié. Longtemps je n’eus d’autre consolation que de voir ainsi, proche ou lointain, ce pauvre sosie jouer mon rôle et souffrir pour É moi. De lui venaient aussi mille insinuations y consolantes. — Fais-toi un peu de thé. Fais-toi un peu de tillenll... Je n’obéissais... Mais j’avais · besoin d’ordres plus nets, de maîtres plus exigeants. Heureux les désespérés qui peuvent se constituer prisonniers ! J’allai dans un hôtel voisin, je demandai une chambre, je retrouvai des chaises franches, un fauteuil ami, des gravures qui ne promettaient rien, Alexandre Dumas, Étienne Marcel, égoïstes et sincères, je me jetai tout habillé sur ce lit du moins inconnu. La nuit venait. Heureux encore dans mon malheur. Chaque jour m’en éloignait d’un jour ! Quatre heures, cinq heures peut-être m’en séparaient déjà. Parfois le sommeil. Un cauchemar me réveillait. J’entendis minuit sonner sur ma cheminée même. Jamais je n’avais eu de pen- I dule chez moi ; je me sentais étendu au centre de la nuit comme un scarabée sur le dos... ’ Minuit sonna encore à une horloge voisine, Puis ë ¤¤¤·¤¢>îSi뤣·•¢·¢ J9 @2 < !¢ ! ? !¥E&; s< ·lâë.E¥*• I