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Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/226

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le volant, qui dérapa, qui, à un cassis, sautal Qu’Anne conduisait mal ! Je la laissai échapper. Je la vis, afin de ne pas me rencontrer à l’octroi, tourner dans Choisy vers la gauche et me lais· j ser pour entrer dans Paris toutes les portes du 1 Sud. i’j

Je téléphonai aussitôt. On me répondit, sans attendre une question, qu’Anne serait chez elle j le lendemain à l’heure du thé. Il faisait beau. j Dans l’après-midi, rue de la Paix, je l’aperçus n arrêtée devant une boutique. A nouveau je courus vers elle ; elle me vit dans la glace, où je la vis pâlir ; elle s’enfuit. Un quart d’heure après, u car je restai dans le quartier avec ces mille ] jeunes gens qui savent qu’une femme disparue, au bout de quelques minutes, toujours à la même place remonte et reparaît, nous nous rencontrions encore, de face cette fois ; mais j’avais trouvé un ami, Anne une amie. Nous q avions trouvé chacun le contrepoids- d’indépendance, d’indit’férence. Elle tourna simplement j la tête ; et peut-être n’étaît-ce pas elle ; et pas elle à coup sur cette troisième jeune fille, aussi brune qu’elle était blonde, aussi timide qu’elle était audacieuse, qui me suivit et me sourit. Qctobre était venu. Les Argentins, partis d’nne