Aller au contenu

Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(164)

des Comptes de la même ville, fut un philologue instruit, cultivant les belles-lettres, poëte fécond, ami des beaux arts, et non moins versé dans la science de l’histoire et des antiquités ; il mourut à Dijon le 19 septembre 1794.

Ses études et son zèle le dirigeoient principalement sur tout ce qui étoit en rapport avec sa patrie ; il avoit réuni en 1752, une société littéraire, qui tenoit ses séances dans le salon de sa bibliothèque, et se rallia sept ans après à l’académie des sciences et arts, fondée par M. Pouffier ; M. de Ruffey en fut un des membres les plus zélés.

L’expérience avoit appris que les anciennes fortifications de Dijon recéloient dans leurs fondations des débris de monumens antiques ; M. de Ruffey suivit assidûment les démolitions de l’ancienne tour, qui étoit au chevet de l’église Saint-Étienne, fit transporter chez lui tous les fragmens de sculpture que les fouilles mirent à découvert, et les fit incruster à per-