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jonnaise étoient sur pied, l’on habilloit une personne de la troupe de même que ceux auxquels la chose étoit arrivée, l’on s’étudioit à les représenter au naturel, et souvent la crainte des huées de la Mère folle retenoit de commettre de mauvaises actions. Castigat ridendo mores.

Cependant les désordres, les débauches de cette société de mère folie, la firent supprimer par édit donné à Lyon le 21 juin 1630. Elle ne se rassembla plus qu’avec l’autorité et permission du gouverneur, et dès lors peu à peu elle s’éteignit. M. du Tilliot en a publié l’histoire. Dijon, 1741, in-4.o et in-12.

Rue des Champs.Dans le XV.e siècle, la rue des Champs étoit affectée aux filles publiques ; on s’étonnera de voir ces lieux de débauches, non-seulement tolérés, mais autorisés par une ordonnance de Saint Louis ; au reste il faut connoître les circonstances qui y donnèrent lieu.

Un capitulaire de Charlemagne de