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Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/367

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que moi. Il appelle Sully, et l’édit est révoqué.

Les états de Bourgogne conservèrent intact le droit de voter et de répartir les impôts jusqu’à leur suppression, arrivée en 1790 ; ils s’assembloient tous les trois ans à Dijon, sous la présidence du gouverneur de la province ; Louis XIV les présida en personne en 1650.

La chambre du clergé ayant pour chef l’évêque d’Autun, étoit composée de cinq évêques, dix-neuf abbés commendataires, vingt-deux doyens ou députés des chapitres, et soixante-douze prieurs.

Les gentilshommes de la province et ceux y possédant fief, ayant fait preuve de quatre générations, composoient la chambre de la noblesse.

Les maires de la province présidés par celui de Dijon, formoient la chambre du tiers-état.

Chaque chambre nommoit son élu : celle du clergé alternativement parmi les évêques, abbés et doyens ; celle