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rut très jeune, en 1640 ; il annonçoit les plus belles espérances.

Pierre Lantin, mort très jeune aussi, vers 1650, laissa des commentaires estimés sur les instituts coutumiers de Bourgogne. Le célèbre Florent, professeur de droit, vouloit le retenir pour lui succéder.

Jean-Baptiste Lantin, né à Dijon le 9 novembre 1620, conseiller en 1652, mort à Dijon le 14 mars 1695, fut inhumé à l’église St.-Étienne.

Il possédoit les langues hébraïque, grecque et latine, italienne, anglaise et française ; également versé dans les matières de jurisprudence et de philosophie, dans les mathématiques et la botanique, il cultivoit encore avec succès la musique, la poésie et les belles-lettres ; il étoit lié avec les Scuderi, les Pélisson, les Huet et autres savans de son siècle ; Saumaise le prioit de mettre un commentaire de sa main à l’anthologie grecque ; Auzout lui demandoit de revoir son cours de mathématiques ; Dodart