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joug et se rangèrent du parti de la jeune héritière de Bourgogne, peu après, mariée à l’Empereur Maximilien, à qui elle apporta en dot toutes les possessions des derniers ducs de Bourgogne ; Louis XI n’en conserva que le duché, qui fut dès-lors irrévocablement réuni à la couronne de France, et suivit le sort de cette monarchie.

Par ce traité, le duché de Bourgogne devenu province frontière d’un grand état, étoit exposé à se voir le théâtre des hostilités au moindre signal de guerre ; une des suites de la bataille de Novarre gagnée sur les Français, fut le siège de Dijon ; le Pape et l’Empereur voulant poursuivre leurs avantages, déterminèrent les Suisses à pénétrer en Bourgogne ; ils s’y rendirent en 1513, au nombre de plus de 30,000 hommes, sous le commandement de Jacques de Vatteville, et se portèrent de prime-abord sous les murs de Dijon ; la Tremouille qui y commandoit, les voyant près d’en-