Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/456

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(437)

la chirurgie semble héréditaire dans cette famille.

Jean-Jacques-Louis Hoin, né à Dijon le 10 avril 1722, chirurgien de mérite dont les biographes n’ont pas parlé, mais malgré cela, très connu de ceux qui pratiquent l’art de guérir. Depuis 1752 jusqu’à sa mort, ce chirurgien publia chaque année divers mémoires sur l’art qu’il exerçoit ; on fait mention de plus de vingt-cinq dans une nomenclature de ses ouvrages dressée par l’Académie de Dijon, de laquelle il étoit un membre distingué ; ses écrits sur les hernies, la taille, la cataracte, la vitalité des enfans, sont les ouvrages qui font le plus d’honneur à ce célèbre praticien. Il mourut le 4 octobre 1772 ; le docteur Maret prononça son éloge.[1]

  1. Claude Jean-Bapt. Hoin, son second fils, né à Dijon le 5 juin 1750, premier peintre de Monsieur, frère de Louis XVI, doyen de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, est aujourd’hui Conservateur des Musées de peinture, sculpture et gravure de cette ville.