Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/517

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(498)

devint veuf en 1751, et qui ne lui donna pas d’enfans ; il mourut à Paris le 21 janvier 1773. M. Perret a publié son éloge, M. de Juvigny fut l’éditeur de ses œuvres complettes. Son portrait est gravé plusieurs fois.

Son neveu, Bernard Piron, né à Dijon le 16 décembre 1718, reçu avocat au parlement de cette ville, membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres dès 1740, date de sa formation, n’étoit, pas moins que son oncle, habile à aiguiser l’épigramme ; on en cite de lui beaucoup d’heureuses, et même un peu trop mordantes ; elles n’ont jamais été imprimées ; passionné pour la poésie, Bernard Piron s’occupa exclusivement à faire des vers, et, quoique peu riche, négligea tous les autres genres de travail. Il mourut à Dijon le 9 mai 1812 ; en lui s’éteignit et le nom, et les talens poétiques des Piron.

Nous sommes sur la place S.t-Jean : portez vos regards à gauche, le bâtiment qui termine votre point de vue,