vince ; l’auteur de la Métromanie le méritoit sans doute, mais il n’en fut pas moins très flatté de voir son nom accolé à ceux des Bouhier, des Crébillon, des Debrosses et des Buffon, et il donna constamment à cette Académie des preuves de son attachement, soit en lui faisant hommage de plusieurs pièces de vers, avant qu’elles ne parussent ; soit en annonçant l’intention de la rendre dépositaire de ses manuscrits ; soit enfin par une correspondance suivie avec les Legouz-Gerland, de Ruffey, Maret, Debrosses et Dumai. Piron adressa à l’Académie un très bel exemplaire de la première édition de ses œuvres, (Paris, Duchesne, 1758, in-12, 3 vol. mar. r. fil. B. et B.) sur lequel il fit imprimer par le relieur :
À Messieurs de l’Académie de Dijon, de la part de leur très humble et très respectueux serviteur et admirateur, Piron.
Ce poëte célèbre avoit épousé Marie-Thérèse Quenaudon, de laquelle il