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Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/63

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tes les vanités, toutes les passions, toutes les haines ; où l’homme n’est plus distingué de l’homme que par le souvenir des bienfaits et des vertus par lesquels il a marqué la route de son existence.

Arquebuse.Portez vos regards à droite ; ce pavillon qui a son aspect sur la grande route, est celui du jeu de l’Arquebuse.

Avant l’invention de la poudre à canon, les armées n’étoient composées que d’archers et d’arbalêtriers ; les habitans des villes qui étoient tenus de fournir au prince certain nombre d’hommes, suivant les circonstances, s’exerçoient en temps de paix, au maniement des armes, dont ils devoient se servir à la guerre ; les souverains favorisèrent ces exercices, en accordant des privilèges, et les villes, en concédant des exemptions aux plus adroits des tireurs : telle fut l’origine et le but des compagnies de l’arc et de l’arbalète, auxquelles vint s’acoller celle de l’arquebuse, depuis l’usage des armes à feu.