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Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/85

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de la Marche avoit fait de ce local un lieu de féerie : étangs, fontaines et jets d’eaux, canaux, bassins et réservoirs, bosquets, boulingrins, théâtre de verdure, grottes, kiosques, volières, pavillons décorés avec élégance, colonnades, statues, groupes, obélisques, grilles en fer, rien ne fut épargné pour rendre ces jardins vraiment délicieux ; deux vues en sont gravées dans le voyage pittoresque de France ; ils étoient ouverts au public, et M. de la Marche n’oublia rien de ce qui pouvoit y attirer le concours des citoyens. Après sa mort, ce parc qui comprenoit plus de 100 hectares, qui avoit coûté plus d’un million à embellir, ne fut vendu que 100,000 fr., c’est-à-dire qu’on n’en paya que le sol et les matériaux de la clôture ; il est revenu à son premier état, nunc seges . . . . . . . ., tant il est vrai qu’il n’y a que les établissemens utiles qui soient dans tous les temps respectés.

Nisi utile quod facimus, stulta est gloria.