Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/18

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bien ! point du tout ; Je ne sors jamais : je ne vis, ne respire exactement que pour mon amant ; mais je réfléchis qu’il ne m’a pas proposé d’aller une seule fois au spectacle ; qu’il n’a jamais fait nulle dépense pour moi, et que ne fût-ce que par économie, il me gardera ; car quelle est la maîtresse ici, qui ne lui coûterait pas un million de fois plus que moi ; et la générosité n’est pas son fort, ni son faible. Adieu, écris-moi ici à son adresse, mes lettres arriveront franc-de-port. Adieu.

Toute à toi, Lili.