Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/272

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du jaune, avait du bleu ; c’est ainsi que toutes nous nous reconnûmes t’appartenir ; et toi, tu t’occupas pendant tout,le dîner d’une femme de cinquante ans. Elle fit des frais d’esprit pour te prouver sa reconnais­ sance de tous les soins que tu lui adressas. C’est à toi seul qu’il appartient de sentir et d’aimer ; également éloigné de l’enthou­ siasme qui consume, et de l’indifférence qui fait languir. Assez constant pour faire germer l’amour et l’amitié, mais trop lé­ ger pour sentir ’ leurs peinés, tu imites l’insecte à qui la nature donne des ailes pour embellir les saisons et animer nos part ères. Elevé dans un fluide encore plus léger, le papillon s’y balancé, va, vient, s’éloigne, reparaît, se cache, revient de nouveau caresser toutes les fleurs, ne s’ar­ rête à aucune, jouit de toutes sans les flé­ trir et sans s’exposer au désespoir de les perdre, ni au dégoût. »

Ce portrait n’est-il pas ton image ? “ • • -

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Je te verrai ce soir, pas vrai ? Je serai de sept à huit heures avec Corine au rendezvous au grand bassin des Tuileries, près