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Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/273

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de l’orangerie, sur le banc du treillage, à côté de la statue le Silence. Il faut, dis-tu, se pourvoir d’un bonnet de nuit ; car tu me mènes coucher aux champs.

Adieu, mon ange ; si j’ai desiré hier avoir soixante ans, c’était pour avoir tous tes soins ; car six lustres de plus m’eussent rendu la rivale de madame F…, puisque, ce jour, tu ne portais ton hommage qu’à sa vénération ; mais combien je me félicite ce soir de n’avoir que vingt-deux ans ! Ce soir, qu’il me sera doux de me dire toute à toi, ton Adèle. Je t’envoye Corine, dans le cas où tu aurais des ordres à lui donner.


Ton Adèle.