du travail qu’à la mémoire. Ainsi, par exemple, on peut se borner d’abord à apprendre la figure et la valeur des consonnes et des voyelles ; celle des points Diacritiques, et des deux accents Orthographiques principaux, sans s’inquiéter des Dénominations de tous ces Signes, lesquelles ne disent rien à l’esprit de celui qui n’entend point déjà la Langue hébraïque. Il faut retenir de plus les quatre lettres Gutturales, parce qu’elles occasionnent des anomalies dans la conjugaison et la déclinaison. On peut ensuite passer au tableau des Pronoms, dont la connaissance facilite extrêmement celle du Verbe, qui, unique dans sa Conjugaison, mais revêtant différentes Formes, reproduit presque partout le radical du Pronom. On peut par conséquent se borner dans l’étude du Verbe, à apprendre le Tableau de ses diverses Formes, sans s’appliquer aux explications et aux observations purement théoriques. Pour ce qui est du Verbe imparfait, un seul coup d’œil jeté sur le petit nombre de règles auxquelles il est soumis, suffira au moins pour le faire soupçonner dans les différents passages du texte biblique, où il se présentera, et par conséquent pour en faciliter la recherche dans le Dictionnaire. Dans les Noms et la plupart des Particules qui ne sont elles-mêmes primitivement que des noms, il suffit de considérer le genre, le nombre, et le cas de construction. Quant au changement de voyelles qui s’opère dans le radical même du mot, lorsqu’il éprouve de nouveaux rapports, il ne faut point que les Commençants en fatiguent leur mémoire ; ils peuvent se contenter de ce qui est dit dans notre Grammaire hébraïque, pag. 23 et 24. C’est après cette étude, qui certes n’exige pas un long travail, qu’on peut faire usage de la Chrestomathie.
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VII
PRÉFACE