Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/172

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Mais notre bonheur avare
Nous retient dans sa langueur
Et veut que rien ne sépare
Tes deux seins frais de mon cœur.

Un ange ailé nous coudoie,
Et mon baiser amoureux
Vole, abeille ivre de joie,
De ta lèvre à tes yeux bleus.

Mais d’où vient donc que tes rires
N’éveillent plus les échos ?
D’où vient donc que tu soupires
Et que voici tes yeux clos ?…





Sous la Tonnelle.


La tonnelle est verte où la clématite
Brave le soleil et ses flèches d’or.
Dis-moi que demain, ma chère petite,
Tu consentiras à m’aimer encor !