Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/213

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Si ta paresseuse tête
Me renvoyait ces parfums
Qui mettaient mon âme en fête
En ce temps des jours défunts t

Si ta lèvre, peu farouche,
Qui s’enivre de langueur,
Cherchait encor sur ma bouche
L’ombreux chemin de mon court. »


VII

 

Veux-tu nous aimer, Lydie ?
y ai congédié Chloé :
Hélas de la comédie
Le dernier acte est joué.

Léandres et Sganar elles
Chez eux s’en vont souper tous ;
On a soufflé les chandelles ;
Tout est dit : retirons-nous.

Que de son côté, Mignonne,
Chacun s’en aille en rêvant.
La pièce est courte mais bonne,
Nous y penserons souvent.