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Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/231

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C’est le soufflet sur la joue
Au condamné frémissant,
Le dernier coup sur la roue
Achevant l’agonisant.

Va, maintenant ! Fuis et passe !
Le tourmenteur enchanté
Qui t’a fait demander grâce
Est sûr de ta lâcheté.

Et si tu faisais parade
De ta résignation,
Il te crierait : « Camarade,
Un peu moins d’ambition ! »

Puis, t’arrachant de l’épaule
Le vêtement imposteur,
Il découvrirait, vieux drôle !
Les ulcères de ton cœur !