Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/320

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L’être dont le regard m’enivre,
Pur comme un lac aérien,
Et sans qui, renonçant à vivre,
Je pâlis et ne suis plus rien !

Mais elle m’attend, mon idole,
Là-bas, au delà de Cognac,
Elle m’ouvre les bras, j’y vole
Chez mon bon oncle Cassagnac.

Bernay, avril 1870.




XI

Églogue.


ROUHER, OLLIVER, BELMONTET


Le crépuscule vient et l’astre impérial
Se couche à l’horizon d’un air tout spécial.
Sa lueur dore encor le chaume de l’étable
Où le veau de Calvet pousse un cri lamentable.
Calme aux cieux et sur terre ! Heure d’apaisement
Où ton entend, mêlés au doux bruissement
Du feuillage a venir, ces mots : « À la clôture ! »
Tout repose et sourit dans l’immense nature,