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Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/360

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Question d’art. 301 Et c’était volontairement Que, sentant tressaillir en eux toutes leurs fibres, Ils portaient au Rhin allemand Le défi que jetait la nation française Aux ramasseurs du sceptre usé Que Paris, sur le front pâle de Louis seize, Un jour dorage avait brisé ! VI. Nous donnerons nos jours h venir avec joie Quand la déesse Liberté, Pour chasser le vautour qui lui ronge le foie, Jettera F appel irrité. Et ceux de la Moselle, et ceux de Sambre-et-Meuse N’auront pas a rougir de nous. Par le soleil ardent ou par la nuit brumeuse, Sans jamais fléchir les genoux, Chantant la Marseillaise et criant : « Délivrance ! » Heureux, la gaîté sur le front, Nous irons en avant comme des fils de France, Et d’autres entor nous suivront. Notre vie appartient a la Patrie auguste : Qu’elle la réclame demain, Nous trouverons cela simple, loyal et juste, Et nous nous mettrons en chemin. Mais, quant a réjouir le cirque où les Altesses Attendent les gladiateurs Dont le jeu, quelquefois, dissipe leurs tristesses,