Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/397

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338 Gilles et Pasquins. Le velours t’a gâtée. Hélas ! tu ne regrettes Rien de ce passé tendre a l’éclat argentin, Et si tu me voyais sur nos vieilles charrettes, Tu dirais en passant : « Quel est ce cabotin t » Orléans, mars 1864. XXXVII A Jacques de Launay. Donc, pour mettre près du bourgeois morose Un contraste frais, innocent et doux, Mariant des tons de lys et de rose, Te voilà, Bébé, venu parmi nous t Cher souffle d’amour, 6 bulle de joie, Te voilà / Tu ris, petit enjôleur ; Sans savoir pourquoi, tu viens. On t’envoie De même qu’Avril envoie une fleur. Sois le bienvenu. Près de ta couchette Tu peux voir déjà des tas de papiers Sur lesquels ton père écrit, en cachette, Des récits, des vers en tair épiés.