Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/60

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À J. LAZARE.





Ces poëmes de la première jeunesse valent-ils la peine d’être réimprimés ?

Ils avaient, quand ils ont paru, cette beauté si vite flétrie, la beauté du diable. Quand il m’arrivait d’accoupler deux mots sonores et retentissants, ma joie était sans bornes, et je me souciais peu de savoir s’ils étaient en situation. Un musicien qui passerait l’heure de la symphonie à s’enivrer d’accords et de placages harmonieux, donne assez l’idée de la situation où je me trouvais. La note de la contre-basse est suffisamment grave, au tour de la clarinette à présent. Eh ! le premier violon résonne bien. De là toutes ces pièces sans lien